Biodiversité

« Les Sciences participatives », ou comment participer activement à la préservation de la biodiversité ?

Publié le 25 octobre 2023

À l’heure où la biodiversité est de plus en plus menacée, chaque action compte. Nous continuons notre exploration de la richesse automnale en nous plongeant dans le monde fascinant des « Sciences Participatives », aussi nommées « Sciences citoyennes ». Un domaine où chaque citoyen, qu’il soit novice ou expert, peut jouer un rôle actif dans la préservation et l’étude de notre environnement.

Explorer et apprendre : une mission accessible à tous

Les sciences participatives offrent à chacun l’opportunité de s’impliquer directement dans la conservation de la biodiversité. Que l’on soit amateur, initié ou expert, il existe toujours un ou plusieurs programmes correspondant à nos centres d’intérêt et à nos capacités. De plus, les sciences participatives se déclinent sous différents formats, adaptés à des publics variés : les scolaires, les agents communaux, les habitants, les techniciens, les naturalistes ou encore les familles. C’est une invitation ouverte à explorer, apprendre et contribuer activement à des actions de préservation.

Découverte de l’automne : champignons et lichens

Plusieurs structures proposent des programmes de sciences participatives sur de nombreuses thématiques, à découvrir sur les plateformes Vigie nature et OPEN.
Cet automne, l’observatoire OPEN propose une mission sur les champignons et les lichens, un groupe taxonomique riche mais souvent méconnu. Ces organismes sont observables de septembre à février, et il existe dix missions d’observations participatives de difficulté variable.
Lors de vos explorations, vous aurez l’opportunité de rencontrer différentes espèces comme :

  • Le Polypore du bouleau (Piptoporus betulinus), reconnaissable à son chapeau en forme de demi-soucoupe et visible principalement en forêt de bouleaux ;
  • La Langue de bœuf (Fistulina hepatica), identifiable à son chapeau en forme de langue rouge, très visqueux et couvert d’aspérités, présent notamment sur les chênes et les châtaigniers ;
  • Le Coprin chevelu (Coprinus comatus), avec son chapeau en forme de fuseau dont la couche externe du chapeau se retrousse en donnant l’impression de cheveux.

L’orvet fragile, une espèce intrigante et énigmatique !

Côté « monde animal », une mission vous invite à partir à la recherche de l’Orvet fragile (Anguis fragilis), un lézard sans pattes inoffensif mesurant de 30 à 50 cm de long. Il se caractérise par son museau conique et arrondi, ainsi que sa peau lisse et brillante. Vous pourrez croiser l’Orvet fragile au bord des chemins et le long des lisières de la forêt, sous divers objets posés à terre.

Il n’y a pas de « petite donnée », tout est intéressant et vos contributions sont précieuses pour la recherche scientifique ! Vous voulez en savoir plus ? N’hésitez pas à prendre contact avec le CPIE Flandre Maritime qui pourra vous accompagner sur ce vaste sujet de la biodiversité


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